Culture

Escale electro-pop avec Mayerling


 
Interlude musicale. Yulbaba a aujourd’hui envie de vous faire découvrir un nouveau groupe vu récemment sur une scène parisienne : Mayerling.
Déjà, le nom me fait voyager. C’est un bon début. Mayerling… on imagine tout de suite Omar Sharif et sa grosse moustache faire les yeux doux à Catherine Deneuve dans un chalet autrichien. Tout un programme. Mais là, c’est moi qui m’égare. Rien à voir en fait avec l’Archiduc, si ce n’est que le leader du groupe se prénomme Rodolphe. On laisse donc tomber Omar pour se laisser transporter par la pop élégante et électro de Mayerling.
 
Leur album Confession, sorti en mai dernier, emprunte au rock ses guitares et son énergie, au trip-hop un penchant pour la langueur et les infra-basses, et se démarque par des structures progressives sur des formats radio.
Derrière Mayerling  se cachent Rodolphe Bary à l’écriture et Lucrèce Sassella au chant.

 
Lucrèce Sassella est la voix de Mayerling. Lumineuse, elle n’est pas sans contribuer à la sombre beauté de l’ensemble. Brigitte Fontaine et Areski Belcacem, entre autres, ne s’y sont pas trompés, en lui demandant de chanter sur leurs albums respectifs.
Rodolphe Bary est le dandy électro-pop à l’origine de Mayerling. Compositeur et musicien exigeant, ses morceaux lui ressemblent : Confession est un album précis, soigné, mais profondément électrisant.
Confession est le premier album du duo parisien. On y parle de la solitude des grandes villes, de livres emportés dans une maison de vacances, de relations humaines difficiles, d’un accident aux conséquences fantastiques.
Pour la scène, ils sont rejoint par François Gauer, tête pensante de Folks à la guitare et Léonard Mule, multi-instrumentiste maître à bord du groupe de hip-hop Mama’s Mule.
 
Le premier clip de Mayerling – No relief :

 
L’album Confession est à télécharger sur itunes :
Confession de Mayerling
 

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