[Expo] Sonia Delaunay au MAM
Dimanche dernier, c’était balade culturelle entre copines. Au programme, une exposition riche en couleurs au musée d’Art moderne : Sonia Delaunay.
Cette artiste d’origine ukrainienne a été avec son mari Robert Delaunay une des pionnières de l’art moderne de la première partie du XXe siècle.
Honte sur moi, je ne connaissais pas vraiment cette artiste mais il n’est jamais trop tard pour découvrir de belles choses. Je n’ai pas été déçue. Voici mon compte rendu de cette belle expo.
Table des matières
Sonia Delaunay en quelques mots
Sonia Delaunay (1885-1979) est née à Odessa en Ukraine en 1885 de parents modestes. Elle découvre l’art, enfant, chez son oncle maternel, Henri Terk, qui appartient à la bourgeoisie juive aisée de Saint-Pétersbourg. Elle signera longtemps ses tableaux Sonia Delaunay-Terk.
En 1904, elle part étudier aux Beaux-Arts de Karlsruhe, avant de venir à Paris en 1906 où elle découvre Gauguin et les fauves. Pour Sonia , pas de différence entre arts appliqués et beaux-arts. Elle s’intéresse à la mode et créera sa maison de couture. Tout en continuant à peindre.
Toute sa vie, elle expérimente sa conceptualisation de l’abstraction sur plusieurs supports: tableaux, affiches, vêtements, objets…
Son œuvre très riche a souvent été associée à celle de son mari Robert Delaunay.
Le parcours chronologique de cette exposition présente plus de 400 œuvres, peintures, décoration murales, gouaches, estampes, mais aussi une très intéressante partie sur la mode et le textile.
Le parcours de l’exposition Sonia Delaunay
Les premières salles sont consacrées à ses débuts. Ses dessins sont majoritairement des portraits, déjà riches en couleurs. On sent nettement l’influence de Gauguin ou Van Gogh.
C’est la partie que j’ai le moins aimé, trop figurative à mon goût.
Par la suite, son œuvre devient plus abstraite. On assiste à une magnifique explosion de couleurs.
Durant la Grande Guerre, son passage en Espagne et au Portugal coïncide avec un premier développement de ses activités dans les domaines du théâtre. Elle s’intéresse aussi beaucoup à la danse, et notamment au flamenco qu’elle découvre à Madrid. Elle compose beaucoup de peintures sur cette thématique.
Une salle entière est consacrée à la mode et au textile. C’est peut être une des salles que j’ai préféré. Tout est d’une modernité et d’un avant-gardisme étonnant : imprimé, tissus, broderies…
A la fin des années 30, elle se voit confier la décoration du Pavillon des chemins de fer et du Palais de l’air lors de l’Exposition Universelle. On découvre alors ses œuvres monumentales dans une salle spécifique. Il s’agit d’immenses toiles représentant des moteurs d’avion. Pas super intéressée par cette salle, je passe très vite à la suivante.
La suite correspond à l’apogée de sa carrière et à la consécration de son œuvre. En effet, dès l’après-guerre, la peinture de Sonia Delaunay connaît un profond renouvellement qui culmine, à la fin des années 1960, dans un art abstrait intensément poétique. Sa créativité s’exprime alors dans des œuvres monumentales (peinture, mosaïque, tapis, tapisserie).
J’ai beaucoup aimé cette exposition qui vaut vraiment le coup d’être visitée, d’autant que ça n’est pas souvent que les œuvres de cette artistes sont exposées. J’ai beaucoup aimé découvrir les différentes facettes de cette artiste complète qui aimait autant la peinture que la mode. Une jolie découverte qui va devenir chez moi une incontournable!
J’espère que cela vous donnera envie d’aller visiter cette très belle expo et vous donnera l’envie de découvrir l’œuvre de Sonia Delaunay.
Aurore
18 décembre 2014 at 13 h 59 minTu me fais penser que je l’avais mise ds ma To do pour début décembre mais le travail m’avait un peu trop accaparée, du coup, je la remet 🙂
Yulia Baba
18 décembre 2014 at 14 h 31 minOui faut y aller, c’est une super expo! 🙂