Culture

La semaine ciné de Yulbaba : Super 8, I'm still here, Killing Bono

Après 3 semaines de congés plus que mérités sur un bout de plage camarguaise, il est maintenant temps de rentrer à Paris. Et pour être honnête, Paris, ses métros bondés, son bruit et sa pollution, ça ne m’a pas manqué du tout, à part peut être pour une chose : le cinéma.
A peine rentrée, je m’arme donc de ma carte magique UGC pour rattraper mon retard. Voici les films de la semaine de Yulbaba.

 
 
Super 8
 
Ecrit par le scénariste de Lost et produit par Spielberg, on tient là le blockbuster-carton de l’été. Forcément, avec du beau monde comme ça, impossible de se planter au box-office.
A la fin des années 70, une bande de gamins américains décident de réaliser un film de zombie pendant leur été. Alors qu’ils tournent une scène du film une nuit ils sont témoins d’une spectaculaire catastrophe ferroviaire. Bien évidemment, il ne s’agit pas d’un accident. Peu après, des disparitions étonnantes et des événements inexplicables se produisent en ville, et la police tente de découvrir la vérité…
Dans la digne lignée de ET ou des Goonies, ce film d’aventure dans les héros sont des enfants a réussi à me scotcher à mon siège pendant 2 heures. J’avoue, j’ai marché à 100% dans le suspens, j’ai failli avoir 2 ou 3 crises cardiaques et j’ai du me cacher les yeux à plusieurs reprises mais quel spectacle ! Clairement, c’est le film du moment à ne pas louper.
Ma note : 3 babas
I’m Still Here – The Lost Year of Joaquin Phoenix
Il y a 3 ans, l’acteur Joaquin Phoenix, l’inoubliable Johnny Cash (rhaa lovely) de Walk the line, annonçait la fin de sa carrière cinématographique pour se lancer dans le rap. Forcément, ca fait sourire au début. Alourdi d’une vingtaine de kilos, d’une magnifique barbe de Captain Cavern et d’une bonne dose de stupéfiants, toutes ses sorties publiques se finissent en fiasco et sont tournées en dérision dans toute la presse : Joaquim bourré sur scène, qui chante faux, qui se tombe en plein milieu d’une chanson…
Sauf que finalement tout ça n’était pas réel. C’était un gros bobard monté par l’acteur et son beau-frère Casey Affleck, dont ce dernier a fait un vrai-faux documentaire.
Durant toute cette pseudo aventure musicale d’une année, Casey suit Joaquim dans ses déboires, ses prestations médiocres de rappeur, ses soirées alcoolisées et sa dépression quand il devient la risée de tout Hollywood. Superbement bien joué par Joaquim Phoenix, son personnage d’artiste paumé est plus vrai que nature. On assiste au lynchage médiatique de celui qui se fait maintenant appeler JP en se demandant pendant tout le film si tout cela est vrai ou non.
Le concept du film est super intéressant car Phoenix et Affleck ont vraiment trompé tout le monde : leurs collègues acteurs, les journalistes, les critiques musicaux, le public. On a vraiment tous marché jusqu’au bout. Cela donne lieu a des scènes cultes dans ce documentaire comme celle où Joaquim va faire écouter ses maquettes à P.Diddy qui bien gentil, n’ose pas lui dire que c’est de la merde.
Un film assez bavard, étrange, conceptuel, qui met parfois mal à l’aise devant la déchéance du héros mais un véritable OVNI du cinéma avec quelques scènes vraiment drôles et décalées. Pour les cinéphiles et les fans de Joaquim Phoenix.
Ma note : 2 babas
Killing Bono
A Dublin, au milieu des années 70, Neil McCormick rêve de devenir une rock star en montant un groupe avec son frère. Sauf qu’il n’avait pas prévu un petit détail. Dans sa classe, il y a aussi Bono, qui vient aussi de monter son groupe, U2. Persuadé que Bono n’a pas le charisme d’une star, Neil ne se démonte pas et décide de monter le plus grand groupe de rock du monde. Bien sur, U2 laisse loin derrière lui le petit groupe de Neil.
En tant qu’ancienne fan inconditionnelle de Bono et U2, en souvenir de mes années adolescentes où je pensais sincèrement que porter des lunettes de mouche me mettais en valeur, en hommage à mon cher ami (qui se reconnaitra) qui m’a porté sur ses épaules pendant toute la chanson One au Parc des Princes en 1997 et qui a eu mal au dos pendant des jours, je me devais d’aller voir ce film.
Killing Bono n’est pas une biographie de U2 même si tout est véridique, mais le sujet est plutôt le monde du rock et la difficulté de monter un groupe. Ca a été pour moi une plutôt une bonne surprise. C’est drôle, frais, sympa et irlandais, un peu à la manière des Commitments. Et puis revoir les brushings et les chemises amples et bariolées des rockeurs des années 80, ca vaut aussi son pesant de cachous.
Ma note : 2 babas

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