Culture

N'oubliez pas que je joue de Sonia Rykiel, mon flop littéraire de l'été


 
Dans ma liste de livres de vacances, j’avais placé cette année N’oubliez pas que je joue, la biographie de Sonia Rykiel. Sans être une grande admiratrice de la créatrice reine du tricot et des rayures, la vie de cette icone de la mode m’a paru intéressante à découvrir.
Même si je n’ai jamais vraiment été séduite par la touche Rykiel, c’est une grande dame qui a marqué son époque par ses créations, sa vie doit être surement passionnante.
Le livre est né d’entretiens entre Sonia Rykiel et Judith Perrignon. Il s’agit d’un recueil de souvenirs: l’enfance, la création, les hommes… 
 
 
La créatrice n’aime pas trop parler d’elle mais elle effleure par ce biais les grands moments de sa vie et de sa carrière.
 

Le deuxième axe du livre est le témoignage sur la maladie qui lui pourrie la vie. Car Sonia Rykiel, grande figure de la mode, souffre de la maladie de Parkinson. Ce P de P comme elle l’appelle (Putain de Parkinson) a transformé la silhouette rousse fière et flamboyante en vieille dame épuisée et immobile.
Car Parkinson, c’est ça, on n’en meurt pas mais on est obligé de s’arrêter car tout mouvement devient souffrance. Situation surement très dure à vivre quand on a eu une vie aussi dynamique et virevoltante que celle de Sonia Rykiel. C’est donc la vision de la maladie vue de l’intérieur qui m’a aussi intéressé dans ce livre. J’espérai en apprendre plus sur le quotidien des Parkinsonniens et comprendre ce qu’est endurer cette maladie chaque jour.

Malheureusement, j’ai été très déçue par N’oubliez pas que je joue car j’ai trouvé le récit assez superficiel. Le livre est court, il se lit très vite (deux heures pour ma part) et finalement, on n’apprend pas grand chose.
Sonia Rykiel a dit qu’elle n’aimait pas se raconter et ce livre le confirme. Toute son histoire est survolée sans jamais rentrer dans les détails. On reste en surface des choses, sans jamais rentrer dans l’émotion. Je n’attendais pas forcement du pathos lié à sa maladie mais un témoignage plus personnel, plus en profondeur.
Peut être est elle pudique et ne veut elle pas se dévoiler mais je suis resté sur ma faim, ce livre ne m’a pas accroché. N’oubliez pas que je joue est vraiment le flop littéraire de mes vacances. Dommage!
 

1 Comment

  1. Sylvie, Enfin moi

    3 septembre 2012 at 22 h 05 min

    Bon un livre a ne pas acheté…
    Bisous

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